En 2016 et 2017, nous avons accompagné un particulier dans une première phase de rénovation énergétique de son habitation : rénovation de la toiture, solaire photovoltaïque intégré et solaire thermique en thermosiphon.
Tout d’abord, la toiture a été rénovée et l’installation photovoltaïque posée en intégration. L’intégration a été ici privilégiée car la toiture devait être rénovée et surtout car le prix de vente de l’électricité en France est plus intéressant en intégration qu’en imposition. La pose en imposition est normalement à privilégier afin de permettre une bonne aération des panneaux et éviter de trop surchauffer les cellules photovoltaïques.
La puissance de 4,8 kWc ont été installés et fourniront plus de 4 200 kWh, ce qui suffit à la consommation du ménage. Au vu du système d’achat / vente de l’électricité en France, l’installation devrait être rentabilisée en 15 ans.
Ensuite, une installation solaire thermique a été posée, venant en appoint de la chaudière à bois existante. Les panneaux solaires ont été récupérés d’une ancienne installation et le système fonctionne en thermosiphon, c’est-à-dire que le déplacement du fluide, entre le capteur solaire et le ballon d’eau-chaude, s’effectue uniquement grâce à la convection :
- l’eau la plus froide étant la plus lourde, elle revient « naturellement » au point le plus bas,
- si l’eau sortant du capteur est la plus chaude, donc plus légère, elle a tendance à monter sinon un clapet anti-retour l’en empêche.
Le cycle s’auto-entretient tant que le capteur reste plus chaud que le ballon d’eau chaude.
Cela permet d’éviter une pompe de circulation et donc une consommation électrique. Quelques critères sont à respecter afin que l’installation fonctionne de manière optimale, vous trouverez plus d’information dans le document ci-dessous.